Salut,
Les exemples m'ont l'air d'être bien placés, sauf pour le Prozac que j'ai placé en pré-synaptique. Sinon, dans le bouquin de Joly et Boujard, il y a des compléments intéressants pages 222 à 224 et un schéma sympa page 225.
Deux petits récapitulatifs trouvés sur le net :
Le premier :
La structure (anatomie) et le fonctionnement (physiologie) du cerveau humain reposent sur les cellules nerveuses ou neurones. Le système nerveux est constitué d’au moins 100 milliards de neurones formant un agencement de connexions.
Pour passer d’un neurone à un autre, l’influx nerveux se transforme en messages chimiques qui prennent la forme d’une substance sécrétée par le neurone appelée neuromédiateur . La connexion entre deux neurones s’effectue au moyen de synapses.
La synapse comporte trois éléments : une partie pré-synaptique qui émet le messager, la fente synaptique où circule le messager et une partie post-synaptique qui reçoit le message chimique.
Il existe différents médiateurs chimiques ou neuromédiateurs (la dopamine, l’adrénaline, la noradrénaline, la sérotonine, l’acétylcholine) qui se lient à des récepteurs spécifiques. Le neuromédiateurs traverse l’espace situé entre deux neurones, la fente synaptique. C’est sur ces processus qu’agissent les substances psychoactives.
À l’intérieur du cerveau, les informations circulent sous forme d’activité électrique, appelée influx nerveux ; elles cheminent des dendrites au corps cellulaire, où elles sont traitées, puis du corps cellulaire à l’axone.
Trois modes d’action sur le neuromédiateurs selon les substances :
• certaines drogues imitent les neuromédiateurs naturels et se substituent donc à eux sur les récepteurs : la morphine, par exemple, s’installe dans les récepteurs à endomorphine et la nicotine, dans les récepteurs à acétylcholine ;
• certaines drogues augmentent la sécrétion d’un neuromédiateur naturel : la cocaïne, par exemple, augmente la présence de dopamine, de noradrénaline et de sérotonine dans la synapse et l’ecstasy, celle de la sérotonine et de la dopamine ;
• certaines drogues bloquent un neuromédiateur naturel : par exemple, l’alcool bloque l’effet excitateur du glutamate via les récepteurs nommés NMDA (N-méthyl-D-aspartate). L’interférence de l’alcool sur ce type de récepteurs expliquerait en partie les effets de l’alcool sur les fonctions cognitives, incluant la mémoire et l’apprentissage.
Le deuxième :
Les médicaments psychotropes exercent leurs effets de plusieurs façons, notamment :
Les effets présynaptiques
Les psychotropes peuvent affecter la synthèse, l'accumulation, la libération et le recaptage des neurotransmetteurs; ils peuvent inhiber ou renforcer l'action des neurotransmetteurs. Plusieurs types d'antidépresseurs agissent par l'inhibition du recaptage de la sérotonine, de la noradrénaline ou des deux.
Les effets postsynaptiques
Le majorité des psychotropes agissent par altération de la transmission synaptique, soit en activant, soit en bloquant les récepteurs postsynaptiques. Ces médicaments sont appelés respectivement "agonistes" ou "antagonistes". Un agoniste inhibe (ou bloque) l'action du neurotransmetteur, souvent en se liant au récepteur pour empêcher le médiateur naturel de s'y fixer. Un antagoniste, de son côté, perturbe l'action du neurotransmetteur.
Bon courage