niveau 5

P30 "psychothérapies institutionnelles"
je n'ai pas bien compris de quoi il s'agissait exactement !?

la psychothérapie d'ambiance ques aco ?
assurer aux psychotiques un espace imaginaire de référence ? alors là ?
la psychopathologie d'adresse ? Ma foie !

Je ne comprends pas la différence entre le type I : hospitalisation qui entrainerait des effets thérapeutiques ? et le type II ?

A l'aide

Ouh la la ! Ca a l'air bien compliqué tt ça ! Je suis désolée de ne pas pouvoir t'aider Solange...tjs pas de cours pour moi . Mon amie, après avoir mis 2 semaines avant de me les envoyer, s'est trompée au moment de l'envoi et au lieu d'un chronopost (qui met 3 jours) a fait un envoi normal...du coup, j'en suis à mon 12e jour d'attente...avec une incertitude quand au fait que le colis arrivera bien (hélas, le courrier se perd souvent chez moi!).
Bon courage à toi et à Corinne...Je me joins à vous dès que je les reçois.
Bises.
Rachida

Coucou,

Je suis désolée de ce retard Rachida, ne perd pas courage et essaie de cumuler ton énergie pour la déployer lors de la réception des cours !
So, je ne suis pas encore arrivée à cette partie (tu vas décidément très vite !!!!), mais "j'essaierai" d'y répondre le moment venu parce que là ça ne me dit rien du tout !!!
@ bientôt,
Corinne

Coucou,

Bon, alors j'ai fait quelques recherches sur le net...

1) Je pense que thérapie d'ambiance (type II) = patients accueillis par les familles d'accueil thérapeutique. En effet, dans cet article sur "La dimension institutionnelle de l'accueil familial thérapeutique" ( http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/bibliothq/sallelec/textselect/Placfamil6.html ) -> "l’accueil familial thérapeutique est à présent une pratique qui a sa place dans l’ensemble des dispositifs de “psychothérapie institutionnelle”, "la famille est une institution".
2) Concernant les psychopathologie d'adresse (type I) = très amusant sur le net, cela nous renvoie à des colloques ou autres avec bulletin d'inscription à l'adresse suivante... Mais j'ai aussi trouvé "« Mignonne allons voir si la rose... » : termes d'adresse et modalités énonciatives dans les langues romanes" --> est-ce que cela pourrait concerner la façon dont le patient s'adresse, sa façon de s'exprimer ???
3) Concernant l'espace imaginaire de référence, on peut peut-être voir qq éléments de réponse dans cet article : "Dans un cursus analytique, la poussée en avant de l'imaginaire, qui devient dès lors un point d'appui fondamental, passe par la proposition de rêver éveillé au cours de certaines séances, c'est-à-dire d'utiliser cette forme d'onirisme à l'état de veille qui consiste en un acte et un état spécifiques. Ceci tout spécialement lorsqu'est mis en œuvre le rêve-éveillé reflet de ce « réservoir inépuisable où le sujet a accumulé depuis sa naissance ses angoisses, ses craintes, ses désirs, ses espérances, lesquels demeurent, en tout état de cause et face au monde extérieur, les facteurs déterminants de son comportement. »[...] La proposition de rêver-éveillé dans le cadre d'une analyse implique la création d'une scène imaginaire et d'un espace imaginaire dans lequel le patient se déplace, éprouve des affects, au fur et à mesure que se développe un scénario dont il est, bien entendu l'auteur. Tout ceci est verbalisé en présence de l'analyste, à son adresse, même lorsque le patient n'en a pas la conscience claire. Le travail d'analyse proprement dit se poursuit dans l'ensemble des séances, mais d'une manière générale, au cours du rêve-éveillé, l'interprétation, qu'il s'agisse du contenu ou du transfert, est comme suspendue, en attente. [...] L'imaginaire sollicité en rêve-éveillé passe par la construction d'un espace imaginaire dans lequel le patient, toujours sur le registre de l'imaginaire, se déplace. Au cours de ces déplacements, il éprouve des sentiments, associe souvent des souvenirs, dont il reparlera plus tard. Par notre proposition de mettre en images sa propre histoire, l'histoire de ses conflits et des difficultés vécues à travers pulsions, interdits, essais de résolutions, nous l'avons conduit à figurer son temps intérieur en espace. Cette figuration est métaphore. Elle rend le temps à la fois accessible et susceptible d'allers-retours, comme si la succession faisait place à la simultanéité (on pourrait se reporter ici à Jankélévitch, L'irréversible et la nostalgie, Stock). L'histoire de la névrose, et plus largement l'histoire inconsciente du sujet, se projettent sur un écran, celui de l'espace du rêve vécu en séance." ( http://www.etatsgeneraux-psychanalyse.net/archives/texte36.html ) --> cet espace imaginaire de référence serait le scénario du psychotique confié au psychothérapeute dans le cadre de son analyse.

Qu'en pensez-vous ??

Corinne

Bravo et merci

Ca explique tout à fait cette notion "d'espace imaginaire" et la psychothérapie d'ambiance.

Super Corinne !

Salut,
Pas encore arrivée là...j'avance aussi vite que je peux, mais il faut dire qu'il y a à faire ! So a l'air contente, alors je le suis aussi par anticipation
Merci Corinne

Coucou les filles,

Je suis en train de relire le cours et je trouve que la présentation des 5 niveaux psychothérapies de Chambon et Marie-Cardine n'est pas très claire. J'ai trouvé un site qui propose un résumé bref et simple, qui peut servir de mémo :
* L’effet de société et la relation aux autres ; il a été montré que ce niveau portait une part non négligeable des améliorations des patients (niv1).
* La relation non spécifiquement psychologique comme la visite chez le médecin par exemple ou toute autre intervention non directement psychothérapique (niv2).
* La relation psychothérapique proprement dite, c'est-à-dire celle qui correspond au cadre, respecte le contrat et utilise un processus relationnel correspondant au thérapeute consulté (niv3).
* La relation psychothérapique intégrative et éclectique qui prend en compte les différentes techniques en même temps ou successivement et s’appuie sur une série de facteurs communs propres à obtenir des résultats efficaces et démontrés scientifiquement. (niv4).
* Et pour finir, le niveau final dans lequel, les auteurs mettent ce qu’ils appellent les psychothérapies institutionnelles et qu’ils considèrent à part à cause de leur complexité et l’interférence de cadres et de processus multiples. Ce niveau regroupe toutes les interventions du type « psychiatriques », avec ou sans hospitalisation, mais les auteurs y mettent également les interventions du type psychanalytique et spécifiques comme celle cognitive et comportementale.
http://www.relation-aide.com/dos_description.php?id=47&cat=12

Voilà, le sens de chaque niveau apparaît de façon beaucoup plus compréhensible !!

Génial !

Merci Corinne, d'ici quelques temps je réviserai la clinique et je ne manquerai pas de visiter ce site !

Merci Corinne. C'est vraiment clair ce résumé.
J'hésite encore à passer la clinique. J'ai vu toutes les parties (avec les allègements, c'est vrai qu'il ne reste pas grand chose) sauf celle de Sauret ! Elle me fait peur, je ne sais pas pourquoi..j'ai lu la 1ère page...et puis blocage.
Je vais peut-être la tenter en mai, si j'arrive à lever ce blocage.
Bon courage à vous les filles
Rachida

rachida a écrit:

J'hésite encore à passer la clinique. J'ai vu toutes les parties (avec les allègements, c'est vrai qu'il ne reste pas grand chose) sauf celle de Sauret ! Elle me fait peur, je ne sais pas pourquoi..j'ai lu la 1ère page...et puis blocage.

Sauret n'a rien fait pour simplifier son cours, lors du regroupement, c'était beaucoup plus abordable, mais je n'ai pas retranscrit mes notes car dans son intervention il a parlé de tout, en passant d'une idée à une autre, et ça part dans tous les sens, c'est donc difficilement exploitable par quelqu'un qui n'y a pas assisté. C'est vraiment dommage qu'il ne soit pas plus humble dans le cours du SED, et ceci est valable pour le cours de psychanalyse, qui m'angoisse terriblement : on dirait le cours de Sauret sur une centaine de pages !
J'ai acheté quelques bouquins pour démystifier un peu tout ça, on verra bien... Pour info : le dictionnaire de la psychanalyse de Chemama est très bien, il présente les concepts du point de vue freudien et lacanien, il pourrait s'avérer utile pour la compréhension du cours de Sauret ( http://www.amazon.fr/Dictionnaire-Psychanalyse-R-Chemama/dp/2035750857 )
Bonnes révisions
Corinne

Salut,
Ce blocage, en y pensant, je le perçois plus comme un manque de motivation...C'est vrai, quand qq chose nous plait, même si c'est compliqué, on cherche, on persévère, on s'accroche. Moi, ça ne me tente pas du tout...alors la psychanalyse dont tu dis que c'est plus complexe que ça! Je suis vraiment en train de pencher pour ma 2e option pour la maîtrise : le travail et les organisations. ¨Ca au moins c'est concret, palpable...
Peut-être que je pense comme ça parce que je ne suis pas allée au bout du cours ?
Enfin, bon courage Corinne pour la psycha en tt cas.
Biz

Je suis tellement contente de ne pas avoir l'option psychanalyse !!

Le cours de Sauret est déjà tellement casse-pieds, Corinne je compatie pleinement !